Les États-Unis suppriment le test COVID pour les voyageurs en provenance de Chine

Les États-Unis prévoient de lever les exigences de test COVID-19 pour les voyageurs en provenance de Chine dès vendredi en raison d'une diminution des cas, des hospitalisations et des décès en Chine, ont déclaré au Washington Post trois responsables au courant de la décision, sous couvert d'anonymat.

Mercredi, les personnes voyageant de la partie continentale de la Chine, de Hong Kong et de Macao vers les États-Unis devaient toujours fournir la preuve d'un test COVID-19 négatif avant le départ.

L'administration du président américain Joe Biden continuera de surveiller les cas de COVID-19 en Chine et de mener une surveillance génomique volontaire dans les aéroports américains, ont déclaré au Wall Street Journal des personnes proches des décisions.

L'ordonnance, obligeant les voyageurs en provenance de Chine à fournir un résultat de test négatif, a été mise en œuvre par les États-Unis le 5 janvier. La politique avait alors soulevé des questions d'équité.

"La stratégie la plus importante en ce moment est (que) nous devons améliorer notre communication politique et diplomatique avec la Chine,"Carlos del Rio, expert en maladies infectieuses à l'Université Emory d'Atlanta, a déclaré au New York Times. Il a dit qu'il craignait que la politique de l'administration Biden ne fonctionne"dans la direction opposée".

D'autres pays, comme le Japon et la Corée du Sud, ont des restrictions similaires sur les vols entrants en provenance de Chine.

Lors d'une conférence de presse mercredi, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que la Chine croyait toujours que les mesures de contrôle de l'épidémie adoptées par chaque pays devaient être scientifiques et appropriées.

"Nous espérons que les pays concernés travailleront avec la Chine pour faciliter les échanges de personnel entre la Chine et d'autres pays,"dit Mao.

Alors que les voyages aériens entre les États-Unis et la Chine reviennent progressivement à la normale, les compagnies aériennes basées aux États-Unis souhaitent profiter de la demande croissante de voyages entre les deux pays en élargissant leurs services.

United Airlines a repris ses vols vers Shanghai et prévoit de s'étendre à d'autres aéroports en Chine. United a été la première compagnie aérienne américaine à reprendre ses vols directs entre les deux pays fin janvier, après que la Chine a optimisé ses mesures de réponse au COVID-19.

Delta Air Lines a également repris ses vols entre les deux pays, tandis qu'American Airlines devrait redémarrer son service plus tard ce mois-ci, selon le principal site d'information aéronautique Simple Flying.

Il n'y a que 172 vols entre les États-Unis et la Chine prévus ce mois-ci, ce qui représente une diminution de 94,1% par rapport à la même période en 2019, selon Cirium, une société de données de vol, a rapporté Bloomberg.

La Chine était le plus grand marché du tourisme émetteur au monde avant que la pandémie n'interrompe en grande partie les voyages mondiaux, ses touristes étrangers dépensant 127,5 milliards de dollars en 2019.

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